Le soin individuel débute toujours par l’observation du recevant, suivi d’une analyse posturale, d’un bilan énergétique et d’un questionnement général puis ciblé ; ceci permettant dès lors d’établir une séance véritablement personnalisée.
La séance s’adapte à tou(te)s : nouveaux nés, enfants, adolescents, femmes enceintes, adultes, personnes âgées, personnes convalescentes ou à mobilité réduite…
Le soin est un travail d’accompagnement destiné tant aux problèmes physiques qu’aux déséquilibres énergétiques, mais celui-ci peut également s’adresser à la sphère psychosomatique.
Une séance dure une heure (hors analyse préalable) ou une heure et demi (soin asiatique long) et se déroule selon les besoins particuliers : au sol sur Futon (et tatamis), sur table de massage basse, sur tabouret ergonomique ou chaise de shiatsu…
SHIATSU signifie « pression des doigts » en japonais, mais cette pratique recouvre également d’autres types de pressions ou stimulations ou encore des massages, des vibrations, des étirements et des polarisations pour lesquels l’on peut aussi utiliser les coudes, les mains ou les pieds, etc. Cette approche est issue du mélange entre les méthodes traditionnelles chinoises de santé et les techniques autochtones nippones de soin.
Enrichi et modernisé par l’apport de l’anatomie et de la physiologie occidentales, grâce à NAMIKOSHI Tokujiro Senseï, le SHIATSU s’occupe de toutes les tensions somatiques et permet d’optimiser le travail des systèmes nerveux sympathique et parasympathique visant à l’adaptation et/ou au relâchement. L’on se préoccupe de la circulation harmonieuse de l’énergie (Ki) dans le corps, et plus précisément le long de certaines lignes de points, tout technique en faisant un bilan énergétique et somatique pour adapter le corps aux cycles saisonniers de la nature et pour maintenir le mouvement harmonieux et équilibré des flux énergétiques, sanguins ou nerveux : afin de permettre à chacun de conserver la santé.
Thérapeutique de prévention et d’adaptation, le SHIATSU peut régler de nombreux maux et désagréments quotidiens ou accompagner le recevant (Junsha) dans le cas de problèmes plus sérieux – sans cependant remplacer par ailleurs un suivi médical.
Reconnu comme thérapeutique traditionnelle par le Ministère de la Santé japonais, à l’instar du massage ou de l’acupuncture, le SHIATSU est cité comme « thérapie manuelle entrant dans la catégorie des médecines traditionnelles » par l’Organisation Mondiale de la Santé. En outre, le Parlement Européen a mentionné le SHIATSU en tant que « médecine non-conventionnelle digne d’intérêt » dans sa résolution A4 – 0075/97. Ainsi, le Ministère du Travail français a reconnu le métier de « Spécialiste en Shiatsu » [R.N.C.P. titre français de niveau 3 (bac+2), européen de niveau 5] et pris comme interlocuteur le Syndicat des Professionnels du Shiatsu (S.P.S.) ; et, certes encore timidement, diverses mutuelles commencent à prendre en charge des séances.
Le KANSETSU-KUATSU est une approche manuelle japonaise de « revivification ostéo-articulaire » complémentaire au SHIATSU. Il s’agit de rétablir un équilibre naturel optimal des structures musculo-squelettiques et de retrouver la rel-axation (relation à l’axe), tout en contribuant au réalignement corporel.
Cette connaissance est issue des Ko-Ryu (écoles martiales japonaises anciennes) auxquelles l’on doit les techniques du KUATSU ou du SEIFUKU qui ont généré notamment des techniques de réanimation [« bouche à bouche », massage cardiaque employés en secourisme moderne…] et de remise en place des membres, tissus ou os fort utiles. L’expérience des dégâts/traumatismes causés par le combat ou l’entraînement martial intensif a servi à inventer des outils de réparation ou de réduction de la douleur véritablement efficaces.
Le SHIATSU moderne est issu du même creuset que le KUATSU, à ceci près que la méthode SHIATSU constitue un système cohérent complet là où le KUATSU demeure une simple « boîte à outils » de techniques dans lesquelles le Shiatsushi pourra puiser selon les besoins de ses recevants.
En cabinet évidemment l’approche sera « douce », nécessairement appliquée bien après les traumatismes, et équilibrante afin de stimuler notamment les chaines articulaires et les correspondances musculaires…
Les soins Qi Gong chinois servent à répondre aux besoins de relâchement du corps et à faire circuler le Qi [souffle, esprit, énergie] en levant les blocages physio-énergétiques. Ils sont également issus des massages, mais plus proches des techniques employées dans la gymnastique énergétique chinoise (Daoyin). En effet, le praticien utilise sa maîtrise de l’énergie (sens des mots Qi Gong) pour ressentir les besoins du corps et use de sa connaissance des méridiens afin de rétablir la circulation harmonieuse de l’énergie, du sang et des liquides dans tout le corps [définition chinoise classique de la bonne santé].
L’on use de l’intentionnalité (le Yi) sur des points de l’acupuncture ou des zones spécifiques du corps et de son champ énergétique, pour lever des blocages ou combler des manques.
Cette méthode est couramment employée dans les hôpitaux chinois, à côté des techniques gymniques et des soins traditionnels ou modernes.